Ancien typographe au Journal "L'Humanité" et secrétaire de la fédération du syndicat du livre, il est mobilisé en 1939. Envoyé au Maroc, il est démobilisé à la fin de la "drôle de guerre" et est assigné à résidence à Verneuil pour "Communisme".
Il s'enfuit et rejoint la Résistance en Charente. En juillet 1944, il remplace le Capitaine Beaulieu à la tête du Maquis de Chabanais sur ordre de l'Etat-Major de la 5ème région FTPF (Francs Tireurs et Partisans Français).
Ce Maquis va très vite prendre le nom de son chef charismatique (Maquis Bernard), fort de 2500 hommes, soit 12 compagnies et 4 Bataillons, ils vont particper aux combats les plus sanglants de Charente et du Limousin (Chabanais, Exideuil, Oradour sur Vayres, Aix sur Vienne...) ainsi qu'à la libération de Limoges et d'Angoulême.
Nommé Lieutenant-Colonel à la libération d'Angoulême, il reçoit avec le Colonel Chabanne le commandement de la Subdivision Militaire d'Angoulême.
il va encore une fois de plus s'illustrer sur le front de l'Atlantique (Royan - La Rochelle) par son courage et son sens de commandement des troupes.
Après s'être retiré à Chazelles, il retourne à Paris en 1953 ou il reprend son emploi à "l'Humanité". Il meurt à Bagnolet en 1975.
Il est inhumé dans la crypte du Mémorial National de Chasseneuil le 11 novembre 1977.
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